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tu veux ma culture... #005 trois courts-métrages (archives)


* Article initialement publié le 18/10/17, mis à jour le 17/07/2024.

 

Cette fois, j'ai décidé de vous faire découvrir quelques courts-métrages que j'ai vus à la fin de mon adolescence et qui transpirent la culture que j'ingurgitais à l'époque. Il faut dire que, abonné à Canal + et à Canalsat, j'ai l'occasion d'en bouffer pas mal, du court-métrage. Je l'ai déjà écrit sur ce site, mais à l'adolescence, j'ai l'idée, un peu saugrenue, d'enregistrer des VHS de 240 minutes entières "dans le vide", c'est-à-dire sans programmation : j'enregistre MCM ou MTV la nuit, à la recherche d'une bouteille à la mer. Je fais de même avec des chaînes comme 13e Rue, Planète, Comédie!, Paris Première ou Canal Jimmy. C'est d'ailleurs un peu comme ça, complètement par hasard, que je tombe sur The Sopranos ou Six Feet Under - mais c'est une autre histoire !

 

 

 

Le premier court-métrage que je présente est réalisé par Christophe Smith et Benoît Delépine en 1995, intitulé A l'arraché, l'histoire d'un voleur minable, interprété par Delépine lui-même, qui se fait rattraper par sa victime. Le film a reçu une récompense dans le cadre du festival de Gérardmer en 1996. Je ne sais plus où j'ai vu ce truc (certainement sur Canal + tard dans la nuit), mais ça m'a marqué, d'autant plus que nous sommes tous, dans la famille, citoyens grolandais depuis Les nouvelles en 1992. C'est mon frère qui m'a remis ces images dérangeantes en tête !

 

 

 

A la fin des années 1990, j'ai quinze-seize ans, c'est la fin du collège, et je suis un fan de "l'humour Canal". Après De Caunes-Garcia, Groland, Les Guignols, etc., je suis donc complètement happé par tout ce que font Jamel Debbouze, Gad Elmaleh, Eric & Ramzy, les Robins des bois, et tous ceux qu'ils touchent (Kader Aoun, Alain Chabat, Gérard Darmon, Omar & Fred, etc.). Je suis devenu un inconditionnel de la série H, comme toute une génération ; de nombreux sketchs de Jamel, pour ne prendre que lui, sont devenus cultes pour moi ; je tombe complètement sous le charme du revival Chabat (les films, à commencer par Astérix : Mission Cléopâtre, mais aussi le Burger Quizz, et la plongée dans les sketchs des Nuls que je ne connaissais pas bien grâce aux différentes anthologies en dvd)... 

 

Un jour, je tombe complètement par hasard sur un court-métrage de Denis Thybaud intitulé Granturismo (2000), avec Gérard Darmon, Jamel Debbouze et Zoé Félix (on y entend également les voix de Fred Testot et Omar Sy). A cette époque, Jamel est sur le toit du showbiz, il peut tout se permettre et se permet tout, en l'occurrence, une perruque combo cheveux-bouc blonde ! Voilà, c'est n'imp', c'est bien fait, et c'est cadeau !

 

 

Pour terminer, je vous propose un truc chelou un peu borderline chopé complètement par hasard sur 13e Rue (je crois, en enregistrant la nuit), que j'ai tout de suite adoré. Un truc bien tordu, bien trash, bien drôle. Le court-métrage s'intitule Balibalo, réalisé par Marc Andréoni en 2002. C'est l'histoire de la rencontre entre une bagnole remplie de malfrats bas du front et un jeune scout innocent, et ça va saigner... Le réal joue Marco, et j'aime beaucoup cet acteur sous-utilisé à mon sens (il joue le psy dans Caméra Café, le directeur de la prison dans Zonzon, un usurier dans La vérité si je mens 2, et un malfrat dans le génial Total Western). Si vous ne connaissez pas ce court, je suis super fier de vous le faire découvrir !

 

 

Voilà encore un peu de ma culture dévoilée, et cette chronique ne va pas arranger mes bidons avec la bien-pensance... La bise les gens !

 

 

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