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main d'Henry : virus saisonnier ou sérieux cancer ? (archives)


  

* Article initialement publié le 31 décembre 2009

  

Etant passionné par tout ce qui touche au football, du plus génial au plus dégradant, je ne peux passer à côté de cette polémique ayant pris une tournure quasi-diplomatique : la main de Thierry Henry lors du match de barrages décisif contre l'Irlande. Je tiens à souligner que, contrairement à d'autres sujets, ce ne sont pas des articles, des interviews, des petites phrases qui m'ont donné l'envie d'écrire un papier sur cette main, mais ma passion viscérale pour ce sport. Autrement dit, aujourd'hui, l'envie de parler précède le support journalistique. 

 

 

 

Un match inégal

 

Tout d'abord, un mot sur le match en lui-même. Nous pouvons insister sur la faiblesse de l'équipe de France en général depuis quelques années, et durant ce match en particulier, avec une défense fébrile malgré Evra et un extraordinaire Lloris, un milieu de terrain invisible et une attaque qui n'a d'attaque que le nom ; il suffit de voir le nombre de joueurs offensifs entrés sur la pelouse pour se rendre compte de la pauvre forme dans laquelle se trouve le jeu offensif de l'équipe de France. C'est Anelka qui fut le plus dangereux, sans cadrer. Rappelons que Benzema n'est pas entré et que Ribéry reste blessé. Mais il serait injuste de notre part si nous ne rendions hommage à la qualité de l'équipe d'Irlande. Une qualité technique bien sûr, mais également du point de vue de certaines valeurs que véhiculent cette équipe, comme la ténacité, la solidarité, la solidité, et un fair-play toujours bienvenu. 

 

L'action part d'un dégagement du gardien irlandais, pris de la tête par un bleu en direction d'Henry, qui ne peut sauter en raison d'une légère faute irlandaise. Nous sommes à une quarantaine de mètres des buts, 102e minute. C'est Florent Malouda qui frappe le coup franc, fort vers le but, si fort qu'il semble prendre une direction trop lointaine pour être dangereux. Après un étrange rebond dans la surface, étrange du fait de la menace qu'il peut faire peser sur le but irlandais, Henry est à la réception du ballon ; plus exactement, le ballon rebondit de manière incongrue sur sa main gauche, puis, instinctivement, Henry a un geste malheureux mais volontaire de la main, qui lui permet d'empêcher le ballon de sortir du jeu, puis d'amener le ballon là où il le souhaite ; le ballon à présent dans les pieds, l'attaquant français exécute une petite passe en retrait vers Gallas qui, d'une petite tête bien placée, expédie le ballon dans les filets, qualifiant la France pour la coupe du monde 2010. Alors même que le ballon franchit la ligne de but, la quasi-totalité de l'équipe irlandaise accourt vers l'arbitre pour demander à ne pas valider ce but entaché d'une faute de main ; las, l'arbitre, même après avoir consulté ses assistants, n'a pas vu et valide le but. L'erreur est humaine. Mais les images sont sans équivoque. 

 

 

 

Et alors ? Pourquoi tout ce foin pour une erreur d'arbitrage ? Il y en a toutes les semaines, partout, au Parc des Princes comme au stade municipal de Nangis, Seine-et-Marne ! Tout ce tapage pour... beaucoup de choses en fait. 

 

Le football est-il encore un sport ? 

 

D'abord, balayons cette idée communément admise selon laquelle l'erreur est humaine et que, du fait de sa banalisation, elle fait partie du jeu. Certes, encore une fois, l'erreur est humaine, mais l'injustice qu'elle provoque est insupportable pour l'équipe qui la subie. L'erreur est humaine (je me répète !) mais elle peut - et doit - être atténuée. Je n'insinue pas que les erreurs d'arbitrage sont plus légion qu'auparavant (la coupe du monde en 1966, la main de Maradona, France/RFA 1982), mais qu'elles sont désormais visibles de quasiment tout le monde par le biais de la technologie. Visibles de tous ? Non, car un village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur technologique. Les arbitres, lorsqu'ils sont sur le terrain, gardent la même visibilité qu'il y a cinquante ans, et leur outil reste rudimentaire (sifflet, cartons ; ils sont tout de même équipés de micro, désormais, afin de communiquer entre eux). Les nouvelles règles du jeu ne concernent pratiquement que le jeu, pas la répression des irrégularités, de l'antijeu et, lorsqu'elles traitent de ces maux, elles ne sont pas forcément appliquées par les arbitres. Le tacle par derrière réprimé par un carton rouge ? Le tirage de maillot systématiquement sanctionné par un carton jaune ? On le voit, les règles, bien qu'elles soient imparfaites, existent, mais le jugement d'une situation reste à la discrétion de l'arbitre. Bien sûr, on ne pourra éliminer complètement - et ce n'est nullement ce que je souhaite - l'intersubjectivité qui règne sur un terrain de football, où le contexte, l'ambiance, les acteurs, l'enjeu sont particuliers, importants et à prendre en compte. Mais nous, supporters, amateurs, professionnels, devons-nous rester béats d'admiration, les bras ballants, consommateurs passifs d'un jeu, d'un sport basé de plus en plus sur l'injustice (rendue visible par la technologie) ? Si nous ajoutons à cette vicissitude le fait que le football est un des sports les plus populaires sur cette planète, le fait que le corps arbitral, depuis quelques années, tienne un discours d'autruche et de solidarité corporatiste plus que douteux, le fait que le football soit devenu une formidable machine consommatoire générant des capitaux gigantesques, indécents - voire immoraux (à l'image des emprunts du Real Madrid de Fiorentino Pérez alors que l'Espagne connaît une récession extraordinaire) ou d'origine suspecte (à l'image des oligarques russes comme Roman Abramovitch, des milliardaires arabes, des pontes de l'immobilier) - dans laquelle le capitalisme sauvage est à l'oeuvre dans sa superbe, le fait que les valeurs aujourd'hui valorisées dans le football sont dévoyées au profit d'un dangereux individualisme, d'un amoral opportunisme, d'un dérangeant cynisme, d'une totale inculture, d'un attrait inquiétant pour l'argent - tous ces phénomènes touchant le football donnent en réalité une image déplorable de la société dans laquelle nous vivons.

 

Inégalités et morale

 

Beaucoup de personnes, en réalité tout ce que la société compte de leaders d'opinion, ont élevé la voix après ce match : Thierry Henry aurait dû, selon eux, aller chercher l'arbitre pour lui dire la vérité et ainsi faire invalider le but. De quelle grandeur d'âme n'aurait-il pas fait preuve s'il avait agi ainsi ! Nous aurions tous applaudi à l'éthique d'un joueur hors-norme. Balivernes ! Pas sûr, déjà, que les supporters français, malgré leur degré d'attachement à Thierry Henry, aurait applaudi. Saluer un joueur qui nous aurait empêché d'accéder à la coupe du monde ? Mis à part Dieu - Zinédine Zidane -, qui peut se targuer de faire perdre la coupe du monde et de rester au sommet dans le cœur des supporters ? 

 

Dans un premier temps, je suis persuadé qu'une personne sur un terrain de jeu, de manière générale, reste un enfant de douze ans : pris dans le jeu, au courant des règles, mais parfois opportuniste, parfois de mauvaise foi, commettant de temps en temps le mensonge par omission, parfois simulateur, bien que responsable par instants et respectueux en général. Je veux dire par là qu'il ne faut pas attendre d'un joueur qu'il soit éthiquement responsable, ni moralement respectueux non seulement des règles, mais de la manière (pour la société et pour le joueur lui-même) de considérer le bien et le mal. Certes, les exceptions existent mais elles sont extrêmement marginales. Je me souviens par exemple de Tony Vairelles qui, filant au but, fut victime d'une faute du gardien adverse ; il ne se laissa pas tomber à la manière Actor's Studio, se releva dans la foulée sans réclamer de penalty mais en s'arrachant pour toucher la balle coûte que coûte. Il marqua. En outre, il est pertinent d'ajouter que les footballeurs sont encadrés de telle manière qu'ils restent, dans leurs loisirs, dans leurs modes de vie, et donc dans leur jeu, des "gamins" ; nous pourrions deviser longtemps sur l'infantilisation générale que subit la société (1), mais le microcosme du football professionnel ne fait qu'exacerber cette infantilisation. 

 

Dans un second temps, il faut garder à l'esprit que le sport institutionnalise certaines inégalités et n'a rien à voir avec la morale. Par exemple, il est interdit par la loi et par la morale de se foutre sur la gueule pour régler un conflit. La boxe, non seulement institue le fait d'en venir aux mains mais sans raison autre que celle de vaincre, de gagner. Dans la boxe, pas de morale, ou plus exactement des règles et des inégalités : tout le monde ne peut pas devenir boxeur dans n'importe quelle catégorie ; les personnes de sexe différent ne peuvent combattre ; certains coups sont interdits. Bref, la boxe institutionnalise certaines inégalités par le truchement d'un règlement et n'a aucun compte à rendre à la morale pour ce qu'elle est. Pour le football, c'est pareil. Ce sont les lois du football qui règlent le problème de la morale : il est interdit par les règles de mettre un coup à l'adversaire, pas par la morale. La morale ne dit rien sur le fait de prendre un ballon dans les mains, c'est le règlement qui l'interdit pour les joueurs de champ (et qui l'encadre pour les gardiens). De même, la morale justifie le geste de Zinédine Zidane à l'encontre de Marco Materazzi, bien qu'il soit excessif ; le règlement l'interdit strictement, et l'arbitre a fait son travail, même s'il aurait dû sanctionner le joueur italien (à condition qu'il l'ait entendu). Il est donc injuste de reprocher à Thierry Henry : i) de n'être pas allé voir l'arbitre pour lui signifier sa main et l'invalidité du but ; ii) d'avoir fêté son but et d'amener son équipe à la coupe du monde ; iii) de n'avoir pas fait de jugement moral de son propre geste à chaud (2).

 

Vainqueur en 2010 !

 

Seulement, le règlement de la FIFA est sans appel : les décisions validées par l'arbitre sont irrévocables une fois le match à son terme, sauf erreur grossière - autrement dit, très exceptionnellement ! Le match ne peut donc être rejoué pour une si légère erreur d'arbitrage. Et puis, imaginons que France-Irlande soit rejoué ; cela ne ferait qu'ouvrir une immense boîte de Pandore, la plupart des matchs seraient voués à être rejoués alors que le calendrier n'est pas extensible. Non, ce n'est nullement une bonne solution, au contraire. Mais que faire ? Déclarer forfait pour la coupe du monde ? Soyons réalistes. La seule solution apparente s'offrant aux Français aujourd'hui n'en est pas une, mais reflète un état d'esprit que certains considèrent comme consubstantiel à l'esprit français : faire acte de contrition et oublier. Se flageller et prendre quand même l'avion. Mais si la France gagne la coupe du monde ? Que penser de cette injustice tragique, s'offrant en valeurs à des millions de jeunes rêvant d'un destin à la Ribéry, à la Benzema, à la Henry ? 

 

A mort l'arbitre ! 

 

Face à cette avalanche de polémiques, jusqu'à son zénith - la main de Thierry Henry -, faisant s'interroger la société toute entière jusque la classe politique, nous aimerions apporter notre pierre, non pas à l'édifice du football, mais pour ne pas que ce sport ne finisse en caricature de lui-même, ce qu'il est en train de devenir dangereusement. Le problème principal réside dans le fait que le corps arbitral, dans sa quasi-totalité, est livré à lui-même, est confronté non pas à son incompétence (malgré quelques cas litigieux) mais à la limite humaine de son action, aidé en cela par leur rudimentaire outil technique et légal. 

 

Prenons un match fictif mais réaliste, un bon FC Untel contre l'Olympique de Lambda, 14e journée de Ligue 1 : 

- 12' : un tacle appuyé sur un joueur de l'OL méritait un carton jaune, décision non prise par l'arbitre en raison d'un "climat de fair-play régnant sur le terrain" ; 

- 15' : but du FCU malgré un léger hors-jeu du buteur, quasiment invisible pour l'arbitre de touche ; 

- 25' : coup de coude volontaire du joueur du FCU, celui-là même qui méritait un carton jaune tout à l'heure ; il le prend cette fois ; 

- 32' égalisation de l'OL, sur une action partie d'un coup franc imaginaire ; le joueur de l'OL a simulé une faute ; 

- 44' : dernier défenseur, un joueur du FCU fait une faute sur un attaquant partant au but ; l'arbitre estime qu'il y a simulation de l'attaquant de l'OL et lui inflige un carton jaune ; 

- 50' : but du FCU sur corner, l'attaquant est le joueur averti à la 25' ; il retire son maillot pour fêter son but et prend logiquement un deuxième carton jaune, synonyme d'expulsion ; 

- 72' : le FCU, réduit à dix, craque et fait une faute dans la surface de réparation ; outre un carton jaune, le penalty est sifflé, mais le gardien, héroïque, le stoppe, malgré le fait qu'il n'était pas sur sa ligne ; 

- 75' : en raison de nombreux tirages de maillots et de provocation des joueurs du FCU sur l'attaquant de l'OL ayant déjà pris un carton, celui-ci se rebiffe et bouscule violemment un défenseur du FCU (qui en rajoute), et insulte l'arbitre lorsque celui-ci lui inflige un carton rouge ; il prendre par la suite trois matchs de suspension ; 

- 88' : le joueur du FCU ayant reçu un carton jaune pour sa faute dans la surface a du mal à garder son calme et tacle violemment un joueur adverse, qui sortira sur blessure ; avec ce second carton jaune, le FCU joue à 9 contre 10 ; sur le coup franc, l'OL égalise sur une action d'école, malgré une légère main du passeur décisif, non sifflée ; 

- 95' : malgré un temps additionnel de trois minutes, l'arbitre, en son âme et conscience, laisse filer le match ; l'OL prend l'avantage sur une tête rageuse, le but est sifflé et le match terminé ; pourtant, après avoir visionné les images vidéo, le ballon n'a pas complètement franchi la ligne de but. 

 

Epilogue : l'OL remporte la victoire sur le fil sur un score de 2/3, gagne trois points et trois places au classement ; le FCU perd une place et se retrouve relégable. 

 

Malgré l'exagération affichée de mon match fictif, nous nous rendons compte que de tels faits de jeu sont devenus une habitude dans le football. Que peut faire le corps arbitral à ce niveau de précision (le ballon a-t-il franchi la ligne ? l'attaquant est-il hors-jeu ? y a-t-il tirage de maillot ou simulation ?), sinon tenter d'appliquer le règlement le moins aveuglément possible, aidé par des assistants tout aussi démunis ? Il y a donc urgence à changer les choses, autant pour les supporters, qui paient pour voir de l'injustice, que pour les joueurs, que pour les dirigeants (des clubs, de la Ligue, etc.), que pour l'intégrité du sport en général. En outre, gardons à l'esprit que ces injustices généralisées ne font que provoquer et exacerber une violence malheureusement déjà présente dans le football, et ses corollaires tels le racisme, le nationalisme, la bêtise. 

 

Vive la révolution ! 

 

Comment changer les choses ? Plusieurs pistes sont à étudier, la première étant incontestablement la plus controversée, la vidéo. L'apport de l'outil technologique est évident afin de gagner en équité, en justice, en rigueur dans la décision arbitrale. Mais son utilisation soulève plusieurs interrogations : quand utiliser la vidéo sans hacher le jeu et pour quelles situations (problème de restriction de l'utilisation) ; comment utiliser la vidéo (un cinquième arbitre exclusivement préposé à cette tâche ?) ; comment intégrer la vidéo dans le cadre légal des lois du football ? 

Une autre piste réside dans la décision, appliquée à titre expérimental durant l'Europa League au début de saison, de multiplier les arbitres (dans les surfaces, dans les camps, derrière les buts) afin de mieux percevoir les faits de jeu pour les arbitrer de manière juste.

Une autre piste est à chercher dans le contrôle et l'application du règlement a posteriori ; là encore, des restrictions doivent exister au risque d'une tâche impossible à réaliser pour le législateur footballistique. La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnelle exécute en partie ce genre de tâches, mais il faudrait généraliser son travail et augmenter les compétences de cette commission pour influer sur le comportement des joueurs - qui, nous l'avons souligné, continuent de tirer les maillots, de faire des fautes de main volontaires, de simuler, un comportement que nous assimilions à celui d'un gamin de douze ans.

Il serait également intéressant, dans une règle de discipline, d'articuler la vidéo dans des usages restrictifs et le contrôle a posteriori par la vidéo dans les usages non pris en compte par le corps arbitral dans le jeu. Par ailleurs, la commission de discipline devrait, après avoir donné de nouveaux moyens, de nouveaux outils et de nouvelles règles, sanctionner plus fermement le corps arbitral pour leurs erreurs grossières. 

Enfin, le corps arbitral devrait, au lieu de rester solidaires malgré ces erreurs et de les nier parfois, réprimer plus sévèrement les joueurs, appliquer plus doctement le règlement, se remettre plus souvent en question ; ils gagneraient en considération et en respect au même titre que le règlement lui-même. La formation des arbitres fait également partie des enjeux. J'ajouterai que ces solutions, qui sont de nature à se compléter avec d'autres, doivent faire l'objet d'une application générale (par la FIFA dans les différents championnats et compétitions). L'arbitre aujourd'hui est humain, parfois hautain ; l'arbitrage est quant à lui hautement perfectible. 

 

Au cœur de la croissance économique

 

Rappelons qu'une même cause - une main semblable à celle de Thierry Henry - n'engendre pas les mêmes effets selon qu'on soit dans un match amical de benjamins au sud de la Seine-et-Marne ou dans un match de barrages pour la coupe du monde. C'est une formidable opportunité pour l'avenir socio-économique d'une nation que de participer à une coupe du monde, sans parler du point de vue financier pour la Fédération et pour l'équipe nationale : le moral des peuples, donc sur la consommation, sur la croissance potentielle, les revenus directement en relation avec l'événement, l'enthousiasme national, toutes ces composantes ont des effets extrêmement positifs sur l'état économique d'une nation. Les réussites de l'équipe de France ne sont peut-être pas totalement étrangères à la bonne croissance de l'économie française de 1997 à 2001 ; nous ne souhaitons pas faire de rapport de causalité grossier, mais tentons de faire de la bonne forme de l'équipe de France durant cette période un élément de compréhension favorisant la croissance. Les immenses enjeux qui sont conditionnés par la qualification à la coupe du monde sont tels qu'un fait de jeu si important - et si injuste - que la main de Thierry Henry doit nous alerter sur la gravité de telles erreurs d'arbitrage. Il est temps de changer les choses. Pour l'éthique, pour la jeunesse, pour le football et pour ceux qui y croient. 

 

Notes

(1) Voir à ce sujet le second numéro de l'excellente revue Ravages, printemps 2009. 

(2) Thierry Henry s'est excusé de son geste malheureux, a sermonné ceux qui auraient dû, selon lui, le soutenir, a proposé que le match soit rejoué ("la solution la plus équitable"), et a confirmé sa présence en Afrique du Sud après y avoir réfléchi.

 

 

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